Un an après SimCity, Maxis revient avec un nouveau « jouet informatique » comme ils le disent eux-même. Jouet, car contrairement aux jeux vidéos standards de l’époque, il n’y a pas d’histoire, pas de but à atteindre, mais une multitude d’éléments à placer comme on veut, comme autant de ces célèbres petits blocs en plastique danois. SimEarth donc vous propose rien de moins qu’un simulateur de planète… Le jeu est basé sur la théorie de Gaïa de James Lovelock, qui considère la terre et ses habitants comme un seul et unique être vivant, avec son évolution, ses mécanismes de régulation, etc…
Vous choisissez donc votre planète, vous créez et déplacez montagnes et océans et tentez de créer les conditions propices à la vie. Ensuite, vous placez les différentes espèces en espérant qu’elles pourront se reproduire et évoluer jusqu’à ce qu’une ou plusieurs deviennent conscientes de leur existence, développe une civilisation et doive gérer son propre impact sur son habitat. Pour vous aider vous pouvez utiliser éruptions volcaniques, chutes de météorites, outils de terraformation (générateurs d’azote, oxygène, CO2, vaporisateurs d’eau…) ou même poser un monolithe noir d’origine extra-terrestre à proximité d’une créature pour la faire évoluer.
Le jeu est extrêmement riche, propose de nombreuses options, le tout dans une interface de 1990… Et c’est là que le bât blesse : on s’y perd. Difficile de trouver seul ce qu’on doit faire et de s’en sortir avec ces nombreux termes obscurs comme « albédo », « organismes radiés », « biome »… Heureusement, dans le menu « fenêtres », vous trouverez un glossaire, ainsi qu’un guide d’initiation, tous deux très pratiques.